Technologies de l’information et de la communication, croissance intelligente, nanotechnologies, biotechnologies, informatique, domotique, biométrie, monnaies virtuelles, neurosciences, géo-ingénierie… Dans un monde toujours plus technicisé et connecté – en commençant par les plus jeunes avec l’arrivée du plan pour le numérique à l’école, puis par les adolescents avec les réseaux sociaux, l’informatisation des métiers et la question du droit à la déconnexion, jusqu’aux plus âgés d’entre nous avec les robots d’assistance à la personne – il devient nécessaire de travailler sur la manière de transmettre et sensibiliser à ses questions tant les enjeux sont divers : impacts cognitifs, santé psychique, vivre-ensemble, pathologies de l’hyper-connexion, coût écologique, rapport humain au virtuel et à la dématérialisation, électrosensibilité… Les décâblés ont pour objectif :
- la critique constructive de ces nouvelles techniques et technologies grâce à des groupes de réflexion, des recherches et enquêtes, en rapprochant des personnes d’horizons différents (étudiant.e.s, enseignant.e.s, parent.e.s, étudiant.e, passionné.e des sciences humaines, philosophes, scientifiques, écologues, psychologues, artistes…)
- la sensibilisation aux différents enjeux qui y sont liés par le biais de stands d’information, interventions et formations, médiation scientifique et culturelle, cafés-philo, rencontres, conférences, ciné-débats, expositions, ateliers d’écriture…
- la création de projets concrets d’alternatives sociétales, pour apprendre à se décâbler ensemble, à être moins dépendants du système technicien en somme : ateliers de bricolage d’outils conviviaux, semaine décâblée, expérimentations low tech…
- la participation à toute initiative s’inscrivant dans nos valeurs : manifestations, campagnes de sensibilisation, pétitions, actions collectives…